Dans un pays meurtri, miné par la violence, l’incertitude et la pauvreté, nos Grenadiers continuent d’écrire l’une des plus belles pages de notre histoire contemporaine.
Oui, Haïti, ce pays sans véritables infrastructures sportives, sans stabilité économique, sans sécurité durable, ose encore rêver.
Et mieux encore : elle se bat, elle y croit, elle avance.
Récemment, notre équipe nationale de football a offert à tout un peuple une bouffée d’orgueil et d’espérance en battant le Nicaragua, prenant ainsi une sérieuse option pour la qualification à la Coupe du Monde 2026, qui se tiendra aux États-Unis, au Canada et au Mexique.
Cet exploit, réalisé dans des conditions que peu de nations pourraient endurer, est un message puissant envoyé à la planète entière : « Quand on veut, quand on croit, quand on aime sa patrie, tout devient possible. »
Ce que nos joueurs ont accompli dépasse le sport. C’est un acte de résistance nationale, un cri d’honneur dans le vacarme du désespoir.
Dans un pays où tant de choses semblent perdues, ils nous rappellent que tout n’est pas irrémédiablement perdu. Ils prouvent, par leur courage et leur discipline, que le talent haïtien ne meurt jamais — il attend seulement d’être reconnu, soutenu, valorisé.
À ces jeunes hommes qui, malgré les tempêtes, ont choisi de défendre nos couleurs, de porter haut le bleu et le rouge, nous disons : Vous êtes la preuve vivante que la grandeur d’un peuple ne dépend pas de ses moyens, mais de sa volonté. Vous incarnez la dignité, la ténacité et la fierté d’Haïti.
Grenadiers ChapoBa !